lundi 23 juillet 2007

Malaise

Abasourdi, le vacarme incessant et le chamboulement qui pris lieu, un soir de mai, retombe progressivement dans un silence qui chaque seconde passant se fait plus oppressant. Que de temps perdu. Mon coeur se comprime, mon estomac se noue comme ceux d'un ouvrier dont on délocalise l'usine. le futur est ailleurs. Toutes ces molécules perturbées envoient dans une confusion totale, toute une succession d'images comme autant de souvenirs acides qui ont perdus leur utilité. Ce qui fut jadis cette source intarissable de chaleur a explose en une nébuleuse de souvenirs prêt à s'effondrer sur elle-même. Mon coeur s'est transformé en un noyau infiniment lourd.

Je suis un trou noir.

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