samedi 28 avril 2007

Derivant

Je crois enfin avoir atteint ce moment, ou l'inertie de ce qui m'entoure est a son paroxysme.
La
quête perpétuelle, frénétique des autres à expérimenter pour peu que cela leur apporte de la nouveauté m'ennuie. S'il n'y a rien a faire, pourquoi chercher a se distraire si la vie est devenue un bateau sans mat. Je me laisse ainsi bercer par le remue des vagues, les rencontres impromptues, la malchance et la météo. Aujourd'hui je ne fais rien, demain aussi d'ailleurs, peut être que mon inactivité s'étendra pendant des semaines, des mois même.

Parfois J'en viens a souhaiter
d'être pauvre, d'avoir été élevé par la littérature, afin de pouvoir apprécier à leurs justes valeurs les petites choses de la vie Ce soupçon de saveur qui nous a quitte depuis que la culture est devenue pute.

Rien ne m'en
empêche mais ma vie a tue toute ma motivation au changement. Pas surprenant que j'en viens a jalouser les récits des chansons d'aznavour. Moi aussi, j'aurais aime vivre la misère au soleil.

vendredi 6 avril 2007

Amputé d'un bras

Vendredi, Samedi, Dimanche et Lundi.
4 Jours, putain de 4 Jours ou au cours du premier, je me demande
déjà, ce que je vais pouvoir bien faire des 3 autres à venir. Il n'est pas encore midi mais l'issue de la première journée est déjà scellée. Je la gaspille gracieusement comme je sais si bien le faire. Il serait surprenant malgré mon désir force d'activité que les autres différent dans leur contenu. Un peu comme tous les WE qui ont précédés.

Je suis a la vie humaine ce que les statues sont a l'art.