lundi 10 septembre 2007

La femme moderne

Une enigme. Complexee et liberee, Chevauvee et delaissee, independante et necessiteuse. Des decennies de combats pour une emancipation sociale, familiale et professionnelle afin de s'extirper d'une condition qu'elles ont crues source de malheur, de limitation et de soumission. La tyrannie masculine. Alors les femmes, dans un desir d'accomplissement de soi, ont legetiment revendique un droit à la "liberte". Celle qu'elles ont toujours fantasmees et surtout idealisees.

En revendiquant des droits, on abandonne les privileges.

Il est aujourd'hui possible de constater que l'emancipation des femmes n'a pas conduit
à un adoucissement des moeurs mais à la masculinisation de toutes ces femmes. Les regles du monde masculin etant deja bien etablies, les femmes ont du s'adapter à la durete professionnelle et sexuelle qui sevissaient. Nous apprenons suffisament tot à l'ecole que dans un groupe d'hommes et de femmes, il n'y a que des hommes. A travers cet egalitarisme qui efface les differences et les complementarites, le pouvoir sous-jacent et puissant que les femmes detenaient s'est dissipé, placant les hommes et les femmes dans une confrontation directe. La forte sexualisation graphique du monde corrobore l'observation que la femme moderne a mute en homme avec un vagin et des seins. Elle n'est plus celle qui inspire, mais celle qu'on baise. Il y a la terre et le terroir, on retourne le premier mais on cherie le second.

La femme moderne est
tiraillee par deux philosophies de pensee, l'une genetique, l'autre societale ouu independance et reussite sont devenues les notions reines. Cette opposition en a fait un condense d'irrationnalite et d'inconscilience, se revelant etre un casse-tete que de nombreux hommes ont abandonne de resoudre. Surtout que, depuis que les femmes parlent plus facilement de se faire "sauter", il ne reste plus trop de raisons aux hommes de faire oeuvre de leur malice et genie pour rentrer dans le lit de la belle. Pierre Choderlos de laclos, tu me manques.

Malgre le fait que le temps joue contre les femmes et non contre les hommes,l
a femme moderne est une liberale, apotre de la deregulation relationnelle, ouu la liquidite est essentielle à l'efficience du marché, favorisant ainsi les opportunites de l'accession au "bonheur". La durete relationnelle des femmes est bien connue, enfin jusqu'à un certain age, lorsque apres avoir ete adulees et venerees pour la fermete de leur fessier, elles se retrouvent du jour au lendemain, delaissees et ignorees. Cet age ouu le rapport de force s'inverse a jamais en faveur des hommes. Par peche d'orgueil, les femmes se sont retrouvees dans un piege dont elles ont ete les architectes. Toutes n'ont ni le desir, ni le temps necessaire pour survivre dans une telle logique. Resultat, Bridget est devenue une icone, le patron de meetic riche, les films de cul legions, les pratiques sexuelles debridees et les hommes des salauds. La logique de cet egalitarisme a pauperise la sincerite au profit du cynisme. Les premieres victimes sont ces memes femmes, ces malheureuses peaux ridees cherchant à rattrapper le temps inutilement perdu en se perdant dans une seduction perpetuelle. D'un certain point de vue, la vie peut sembler injuste, mais elle est faite ainsi et y deroger se paye tres cher avec le temps.

Spontaneite et naturel nous ont quitte.


Vu que nous ne sommes devenus que de simples operateurs speculant dans un but d'accumulation insasiable de chattes et de bites, tout processus s'inscrivant dans une certaine lenteur est ignorie, renie. Cette liberte a ete detournee dans une logique de cirque du plaisir, qui n'est autre que celui du superficiel. Une fois la jeunesse passee, celui de la frustration. Nous nous sommes perdus progressivement dans un apauvrissement du sentiment. Nous "minons"(achetons), nous "yoursons"(vendons) selon la conjecture court-terme du produit hormonale que nous convoitons ou detenons, sans vraiment prendre le temps de le connaitre. La patience est une vertue.

T
ous ces jeux m'ennuient. Ce n'est pas de la seduction, c'est de la masturbation mentale pour quiconque se complairait dans la neutralite, l'absence du sentiment. De l'impuissance. Tout est devenu qu'un simple rapport de force ouu la domination de l'autre est necessaire. Si nombreuses sont ces mascarades amoureuses, il n'y a plus de lyrisme, tout est calcule. Au final, il n'y a plus que de la baise. La generation de nos parents a cru a une vie d'amour et d'eau fraiche, nous sommes bien celle de l'amour en boite de conserve. Ouu as bien pu donc passer la fraicheur, le naturel, la perte de soi, l'excessivite, la folie du desir amoureux?

Je ne veux pas, dans 10 annees, me rendre compte à 35 ans que l'on s'est rate et que l'on aurait du se battre pour surmonter ces quelques obstacles qui se sont dresses devant nous. Peut-etre n'aurait on pas ete si malheureux ensemble. Mais la logique de pensee actuelle, cherche a nous faire croire qu'il y a toujours mieux ailleurs.

Un jour, elle m'appelera mais il sera trop tard.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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